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Les armes de destruction massive : Il n'y a plus personne.

(mieux que les Daltons...)

 

 

 

 

 

 

Ce sont des armes qui, lorsqu’elles sont utilisées, causent Beaucoup de dégats, que ce soit sur le plan Humain, matériel ou environnemental.

 

 

 

 

Il y a trois grandes "catégories" d’armes de destruction massive :

- les Armes nucléaires : Bombes, …

- les Armes biologiques : Maladies graves, Pandémie, ...

- les Armes chimiques : Produits toxiques, Empoisonnement, Gaz, …

 

De par leur action non sélective, « massive », et leurs effets de longue durée, ces armes constituent un risque d'extermination des populations, y compris chez l'attaquant en cas de représailles par armes de destruction massive si le pays cible en dispose également. Elles sont donc très liées au concept de dissuasion.

 

                      

 

 

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   Les armes nucléaires peuvent tenter ceux qui cherchent à disposer d'une capacité de destruction massive. Leurs effets étant plus destructeurs et prévisibles que ceux des armes chimiques et biologiques, les armes nucléaires sont considérées comme plus fiables et peut-être même plus crédibles que les autres. Elles évoquent peut-être aussi une certaine idée de « prestige », ce qui peut s'expliquer par la prouesse technologique que représente la maîtrise de ces armes et par le fait qu'elles ont été associées exclusivement aux grandes puissances.

Deux types de réactions nucléaires sont utilisées dans les armes nucléaires : la fission et la fusion.

La réaction de fission fait éclater le noyau des atomes lourds sous l'impact d'un neutron, ce qui a pour effet de libérer d'autres neutrons. L'on parle de réaction en chaîne si un atome réussit à provoquer la fission d'un autre atome à proximité, puis d'un autre et ainsi de suite, libérant une énergie considérable. Il faut pour cela une masse critique. Les dispositifs explosifs nucléaires provoquent une réaction en chaîne pour exploiter l'énergie massive qu'elle génère. La réaction de fission est utilisée dans toutes les armes nucléaires, y compris les armes atomiques et thermonucléaires.

La réaction de fusion nucléaire combine les noyaux de deux isotopes légers pour constituer un nouveau noyau plus lourd. La combinaison des deux isotopes libère une énergie considérable, nettement supérieure à celle possible par des réactions de fission. Pour atteindre les températures extrêmes nécessaires pour réunir les isotopes et réaliser la fusion, il faut une petite réaction initiale de fission. Un dispositif de fusion contient donc une amorce de fission. Si un dispositif de fusion est entouré de matières fertiles, les neutrons libérés par la fusion provoqueront leur fission, engendrant un processus de fission-fusion-fission. C'est le principe même des armes thermonucléaires.

En France, le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) entama des activités de recherche-développement nucléaire après la guerre, en 1945. Un programme de mise au point d'armes nucléaires fut engagé en 1954 et, en 1960, un premier engin de fission du plutonium fut testé. En 1968, la France fit exploser un dispositif thermonucléaire.

 

   Les armes chimiques utilisent délibérément les propriétés toxiques de substances chimiques pour tuer ou pour blesser. Elles sont généralement considérées comme des armes de destruction massive, tout comme les armes biologiques et nucléaires.

Sur un plan militaire, les armes chimiques sont surtout utilisées dans des situations tactiques. Elles peuvent être très efficaces dans des activités militaires classiques.

Dans des opérations offensives, des attaques surprise de courte durée mais très intenses avec des substances non persistantes peuvent affaiblir des défenses ennemies le long et à l'arrière de zones devant être prises, tandis que des agents persistants peuvent être utilisés pour protéger les flancs de contre-attaques ou pour empêcher le retrait de forces ennemies.

Dans des opérations défensives, les agents non persistants peuvent servir à perturber des zones de transit, des postes de commandement ou des zones de tirs d'appui de l'ennemi. Quant aux agents persistants, ils peuvent être utilisés pour conduire des forces ennemies dans des pièges. Les armes chimiques peuvent aussi être utilisées dans des batailles navales ou pour attaquer des bases aériennes.

Quel que soit le cas, l'emploi des armes chimiques complique et ralentit sérieusement toutes les opérations militaires, ce qui peut être à l'avantage de la partie préférant un rythme de bataille plus lent. En outre, les armes chimiques ayant le potentiel d'infliger des pertes importantes, leur utilisation est un avantage pour les parties numériquement inférieures ne pouvant surmonter cette infériorité par d'autres moyens.

L'utilisation moderne des substances chimiques comme instrument de guerre remonte au début de la Première Guerre mondiale.

Le 15 avril 1915, deux divisions françaises qui défendaient la ville belge d'Ypres furent attaquées avec du chlore par l'armée allemande. Les troupes françaises paniquées cédèrent, mais les Allemands, surpris par l'ampleur de leur découverte, n'exploitèrent pas cet avantage temporaire.

L'utilisation de chlore à Ypres par l'armée allemande marqua le début de l'utilisation de gaz dans la guerre. Par la suite, les Allemands et les Alliés utilisèrent régulièrement différents gaz dans leurs grandes opérations militaires, chacun essayant de surpasser l'autre avec ses innovations offensives et défensives.

Au cours de la guerre, de nouvelles substances plus virulentes, comme le phosgène ou le gaz moutarde, apparurent sur les champs de bataille. Utilisées pour la première fois par les Allemands, elles furent ensuite reprises par les Alliés.

À la fin de la guerre, le gaz était considéré par tous comme un élément inextricable du combat moderne. L'utilisation d'armes chimiques n'avait toutefois pas été décisive pendant la guerre. En fait, le gaz n'avait ni permis aux Allemands d'éviter la défaite, ni aidé les Alliés à s'assurer la victoire. De plus, les effets peu fiables de l'utilisation de gaz, ainsi que les difficultés logistiques et tactiques qu'elle représentait, en faisaient une arme pour le moins encombrante et difficile à utiliser.

Après la guerre, la mise au point d'armes chimiques continua de susciter un intérêt certain. Toutes les grandes puissances conduisaient des programmes de recherche pour trouver de nouvelles mesures de protection et de nouveaux agents plus puissants. Ainsi, en 1936, un chimiste allemand qui travaillait à la mise au point de nouveaux pesticides découvrit une substance extrêmement toxique qui attaquait le système nerveux, le tabun. Deux ans plus tard, il découvrit une autre substance, encore plus toxique, le gaz sarin. Un nouveau type d'arme chimique était né.

Après la seconde guerre mondiale, les recherches concernant les armes chimiques se focalisèrent sur les nouvelles substances toxiques, le tabun et le sarin, prises aux Allemands. Les États-Unis et l'Union soviétique se dotèrent de grandes installations de production et cherchèrent à améliorer une multitude de vecteurs. À la fin des années 50, des chercheurs britanniques mirent au point de nouveaux types de neurotoxiques, les agents V. Ils étaient plus stables et considérablement plus toxiques que le sarin. Les Américains appelèrent leur version des composés (VX). Les Soviétiques mirent au point une souche ayant une structure similaire à celle des (VX).

 

   Les armes biologiques sont les agents biologiques ainsi que les munitions, l'équipement et les vecteurs utilisés. Les agents des armes biologiques sont nocifs en raison de leurs effets pathogènes sur les organismes vivants. Les agents qui seront mis au point à l'avenir pourraient endommager du matériel par une corrosion ou une dégradation des composants en plastique ou en caoutchouc.

La plupart des agents d'armes biologiques sont des organismes vivants qui peuvent se reproduire et se multiplier après leur dispersion, ce qui ne fait qu'accroître leurs effets au fil du temps.

De plus, certains agents peuvent provoquer une contagion, communiquant ainsi la maladie d'un organisme contaminé à un autre. Les agents qui entraînent des maladies contagieuses ont la capacité de déclencher une épidémie, surtout si les conditions sanitaires locales sont mauvaises. Ces agents présentent bien évidemment un intérêt en cas de guerre puisqu'ils ont la capacité d'infliger des dégâts plus importants.

Les armes biologiques sont encore plus faciles à fabriquer que les armes chimiques ou nucléaires et coûtent beaucoup moins cher. Tout pays voulant fabriquer un agent biologique peut probablement le faire avec un investissement minimal et, même si la diffusion des agents biologiques est difficile, certains moyens de dissémination peuvent être obtenus assez facilement.

En France, la Commission de bactériologie fut créée en 1921 pour établir une politique de guerre biologique.

Au milieu des années 30, les Français commencèrent à mettre au point dans le Laboratoire du Bouchet des agents antipersonnel et d'autres contre les animaux. Les activités de recherche s'y poursuivirent jusqu'à ce que les Allemands découvrent le laboratoire, en 1940.

 

 

Toutes les armes de ces catégories ont été développées sur demande militaire car, comme dit précédemment, elles sont des armes de dissuasion et leurs concepts n’auraient aucunes utilités dans le civil. Les armes chimiques peuvent intéresser des acteurs étatiques et non étatiques qui cherchent à se doter de capacités de destruction massive. Elles sont utilisables dans des attaques terroristes contre des civils. De plus, leur mise au point, fabrication et entretien sont nettement plus faciles et coûtent beaucoup moins cher que ceux des armes nucléaires. Il n'empêche que, d'un point de vue militaire, les armes chimiques sont inférieures aux armes nucléaires en raison de leurs effets imprévisibles et des autres inconvénients.

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